Diego Movilla présente une nouvelle série d’œuvres conçues et réalisées pour occuper l’espace d’exposition du POCTB comme une suite d’expérimentations graphiques au parfum Pop’. À la manière d’un jeu de société, le visiteur est conduit de tableau en tableau. La gageure pour un peintre est audacieuse. Mais elle fonctionne parfaitement. Le langage des signes et essentiellement rétinien. Pour entrer, il faut avancer et trouver sa place. L’observation attentive est nécessaire. Les motifs fonctionnent sur le mode de l’apparition et de la dissimulation. La série des Masques jaunes en sont l’expression la plus évidente. On peut ne pas les percevoir, on peut les voir sans s’en rendre compte. L’effet de matière qui produit ces masques de catcheurs est ténu. La place occupée par le visiteur en fonction de la direction de la lumière est décisive.
FAKING MEMORY